DT50M (1978)
L’histoire de cette idole des jeunes est pour le moins compliquée. Vendue dès 1978, la DT50M a alors tout pour plaire : une esthétique qui rappelle irrémédiablement la prestigieuse DT125MX et une transmission à 4 rapports (toutes en haut), comme sa fausse sœur jumelle, la TY50. Le succès est au rendez-vous l’année même de sa commercialisation avec 10 598 machines vendues puis 15 075 l’année suivante. Les adolescents sont séduits par le look, la facilité de conduite et les réelles aptitudes tout-terrain de la « tasse », terme désignant les 50 cm3 de cette époque. Ils s’empressent d’ailleurs de démonter illico les pédales, alors obligatoires dans l’Hexagone, pour renforcer l’aspect ‘moto’ de la DT, qui sera disponible en noir, rouge et blanche. Dans d'autres pays, elle le sera aussi en vert. En 1980, le décret d’application 80-14 va saper son bel élan, car il proscrit la boîte de vitesses pour cette cylindrée au profit de son homologue automatique. Les ventes s’effondrent. Le groupe japonais réagit et propose une DT50 ‘auto’ qui sera fabriquée par l’usine Motobécane. Ce n’est qu’en 1983 que les pédales disparaissent enfin. La DT sera modernisée régulièrement - adoptera une suspension arrière mono-amortisseur - et achèvera sa carrière en 1991, après avoir fait « craquer » 73 903 motards en herbe. Un chiffre qui témoigne du succès retentissant de ce modèle.
Moteur | Monocylindre 2-temps refroidi par air |
Cylindrée |
49,9 cm3 |
Puissance | 2,89 ch à 5100 tr/min |
Alimentation | Carburateur |
Boîte | 4 vitesses |
Démarrage | Kick |
Cadre | Simple berceau tubulaire dédoublé sous le moteur |
Suspension avant | Fourche téléhydraulique |
Suspension arrière | Deux combinés d'amortisseur |
Frein avant | Tambour simple came |
Frein arrière | Tambour simple came |
Pneu avant | 2,50 X 19 |
Pneu arrière | 3,00 X 17 |
Réservoir | 7 litres |
Poids | 80 kgs |
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