Jean-Claude Moussé

Jean-Claude Moussé, né le 2 septembre 1971 à Epernay, pilote sa première moto à onze ans et débute la compétition en motocross en 1984. Sous la houlette de Jean-Jacques Bruno, une figure du MX français, il fait ses armes dans le championnat des Flandres. Il participe aussi à l’Enduro du Touquet et termine premier junior.

  En 1994, Jean-Claude se classe huitième du championnat de France Elite Open. Il est aussi pointé au douzième rang du championnat de France SX 250. L’année suivante il termine neuvième du championnat de France Elite. Lors de la saison 1996, il s’aligne dans le championnat du monde de motocross en catégorie 500. Il est trente-cinquième au classement général.

En 1997, il progresse de quelques places en mondial 500 avec au final une vingt-neuvième place. Mais c’est sur ses terres qu’il réalise sa plus belle performance en montant sur la troisième marche du podium du Championnat de France Elite. Désirant progresser, Jean-Claude décide de participer de nouveau au Touquet, jugeant l’épreuve excellente pour s’entraîner en vue du Championnat du monde. Mais, il se prend au jeu et tombe sous le charme de l’épreuve. En 1998, il décide d’arrêter le motocross au niveau mondial afin de se consacrer principalement aux courses sur sable et au championnat Elite. Cinquième de l’enduro du Touquet, il remporte la Rond’Europe de Fort-Mahon et se classe sixième du championnat de France Elite. Jean-Claude décide de s’installer dans le Nord de la France et de s’entraîner intensément dans le sable. Le travail réalisé par JCM porte rapidement ses fruits.

La saison 1999 le voit consacré au plus haut niveau des courses sur sable, avec des victoires dans les trois épreuves majeures  de la spécialité. Jean-Claude gagne l’Enduro du Touquet, la Rond’Europe de Fort Mahon et l’Enduro des Baïnes au guidon d’une Yamaha. Et histoire de montrer qu’il est toujours un excellent pilote de motocross, il monte sur la troisième marche du podium du championnat de France Elite.

En 2000, il fait le choix de piloter une moto avec une motorisation quatre temps, mais une casse ruine ses espoirs de victoire. En 2001, revenu à une Yamaha deux-temps, il se classe deuxième derrière un autre excellent pilote, Thierry Bethys.

En 2002 et 2003, les résultats ne sont pas au rendez-vous et c’est seulement en 2004 que Jean-Claude Moussé renoue avec la victoire en remportant l’enduro du Touquet. Nouvelle année sans en 2005 avec KTM, pour rebondir en 2006 avec une deuxième place à la Gurp TT et à l’enduro du Touquet au guidon d’une Honda.

En 2008, JCM est troisième de la ronde des sables d’Hossegor. Puis il est vainqueur de l’endurance de Saint Léger en 2009. Troisième de l’enduro du Touquet 2010, il remporte la Gurp TT et l’enduro Del Verano, homologue argentin du Touquet. Avec un palmarès qui s’étoffe d’année en année dans ce type d’épreuve Jean-Claude Moussé fait indéniablement figure de spécialiste des courses sur sable. 

En 2011, aprés une lutte acharnée avec Steve Ramon, Jean-Claude se classe second de l'Enduropale du Touquet. Deuxième à Loon-Plage, vainqueur de l'Enduro des Lagunes et de  la Gurp TT entre novembre et janvier, Jean-Claude Moussé s'annonce comme l'homme à battre au Touquet 2012.

Dans des conditions très difficile en raison du froid et de la neige, le pilote Yamaha Racing France - Les 2 Roues - Yamalube va prendre la tête des opérations dès le 4e tour pour ne plus la lacher. Maglré deux chutes au guidon de son YZ450F dans les derniers tours, Moussé décroche une 3e victoire au Touquet et s'offre du même coup un second titre de Champion de France des Sables.

Il garde son titre en 2013 et l'emporte une nouvelle fois au Touquet. En 2014 et 2015, une nouvelle génération de pilotes spécialisés dans les courses de sable fait son apparition, tels Adrien Van Beveren et Milko Potisek. Agé de 44 ans, le pilote Yamaha annonce fin 2015 que l'Enduropale du Touquet 2016 sera sa dernière course en tant que professionnel. « Ce n’est pas gagné, c’est sûr, mais c’est loin d’être perdu ! Ce n’est pas le plus rapide qui gagne l’Enduropale, c’est le meilleur » déclare le pilote Yamaha au magazine Moto Verte.

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