Les pilotes

Kenny Roberts

Kenneth Leroy Roberts, plus connu sous le nom de Kenny Roberts, est né le 31 décembre 1951 aux Etats-Unis à Modesto en Californie. C’est à l’âge de douze ans qu’il conduit pour la première fois un deux roues motorisé. Quelques années plus tard, un course de dirt track qu'il découvre comme spectacteur, le décide a franchir le pas de la compétition. Il se fait rapidement remarquer et participe le jour suivant son dix-huitième anniversaire à sa première épreuve professionnelle qu'il termine quatrième. Sa carrière vient de démarrer.

Récompensé par le titre officieux de « Rookie of the Year » du championnat AMA 1971, il éclate au grand jour trois ans plus tard aux fameux 200 Miles de Daytona en terminant deuxième sur les talons de Giacomo Agostini. En 1973, Roberts prend le départ du GP250 de Hollande. Il termine sur la dernière marche du podium, mais ne revient en championnat du monde que quatre ans plus tard, en 1978, malgré ce très bon résultat. Pendant cette période aux Etats-Unis, il glane victoire sur victoire et titres de « numéro 1 », celui qui récompense le pilote le plus polyvalent, performant en vitesse, dirt track, et short track. Il remporte entre autre l'Indy Mile National, course de dirt track, sur une Yamaha prototype assemblée à partir d'une partie-cycle tout-terrain et d'un moteur TZ 750 4 cylindres deux temps. Kenny parvient à dompter la puissance de cette machine et double dans le dernier tour les Harley-Davidson XR-750 d'usine de Corky Keener and Jay Springsteen. Cet épisode figure encore comme l'un des plus important de l'histoire du dirt-track américain.

En 1978, Roberts remporte sa première victoire à Daytona avant d'entammer les championnats du monde 250 et 500. Malgré sa méconnaissance des circuits européens, l'Américain se montre performant d'entrée de jeu. En quart de litre, après une première place au Venezuela et une deuxième en Espagne, il enregistre deux résultats blancs puis renoue avec la victoire au GP des Nations … avant de décider d’arrêter le championnat 250. La raison est simple : Kenny Roberts préfère se concentrer sur la catégorie 500 dont il est le leader avec trois victoires et une deuxième place en cinq courses.  Deux autres deuxième places, une troisième place et une victoire dans les épreuves restantes lui permettent d’être couronné pour sa première saison en catégorie reine devant Barry Sheene. Kenny Roberts, premier champion du monde américain de l'histoire de ce sport, affirme que les pilotes de son pays s'avèrent les plus forts par leur éclectisme. Son style de pilotage, très différent de celui employé par les pilotes européens, révolutionnera d'ailleurs le genre. En 1979, Roberts s’offre sa deuxième couronne mondiale avec cinq victoires  en douze Grands Prix, au guidon de sa Yamaha YZR 500 OW45. Au cours de cette saison, Kenny se trouve également de nombreuses fois en conflit avec la FIM car il souhaite que la sécurité sur les pistes, de même que le montant des primes d'arrivée, s'améliore. Son engagement sera récompensé car le congrès de la Fédération Internationale de Motocyclisme de cette année adoptera de nombreuses mesures en ce sens.


La saison 1980 est un « remake » de la saison passée. Roberts  remporte trois des huit Grands Prix au programme et réalise un triplé historique avec ce nouveau titre en catégorie 500. En 1981 et 1982 Kenny Roberts n’est plus aussi dominateur, mais termine cependant à des enviables troisième et quatrième places du championnat 500. En 1983, le « King » est de nouveau en bagarre pour le titre avec un opposant de choix, son compatriote Freddie Spencer.  À l’avant-dernière épreuve du championnat, qui en compte  douze, les deux hommes  sont à égalité de points. Spencer coiffe Roberts sur la ligne pour 16 millièmes de seconde. Pour la dernière épreuve Roberts gagne avec Spencer dans sa roue. Un Spencer qui devait terminer quatrième pour que Roberts soit sacré. Roberts arrête sa carrière sur ce titre de vice-champion du Monde 500.

Après sa carrière de pilote, Kenny entame une carrière de team manager et fait rouler Eddie Lawson, Wayne Rainey, Luca Cadalora. Il remporte ainsi quatre titres de Champion du monde, dont trois en 500 cm³ avec Wayne Rainey et un en 250 avec John Kocinski.
Il se lance alors dans un nouveau défi, quittant Yamaha pour fonder sa propre écurie en partenariat avec le manufacturier Malaisien Modenas. Le fils de Kenny Roberts, Kenny Roberts Jr, pilotera dans le team de son père en 1998 avant de partir à la concurrence et d'obtenir un titre de Champion du monde 500 en 2000. Champion du monde de père en fils, un cas unique dans l'histoire de cette discipline.

 

Palmarès
Année Résultats
1969 Champion de l'Oregon 100 cm3
1970 Champion des USA catégorie Novice
1971 Champion des USA catégorie Junior
1972 Vice-champion des USA catégorie Junior
1973Vainqueur du Grand National US (Number One)
1974

19e du Championnat dumonde 250

Vainqueur du Grand National US (Number One)

Second des 200 Miles de Daytona

Second des 200 Miles d'Imola

1975Second du Grand National US (Number One)
1976

3e du du Grand National US (Number One)

40e du Trophée FIM 750

9e des 200 Miles de Daytona

1977

9e du Championat du monde Formule 750

Vainqueur des 200 Miles d'Imola

Second des 200 Miles de Daytona

1978

Champion du monde 500

Vice-champion du monde de Formule 750

4e du Championnat du monde 250

Vainqueur des 200 Miles de Daytona

1979Champion du monde 500
1980Champion du monde 500
1981

3e du Championnat du monde 500

Second des 200 Miles de Daytona

19824e du Championnat du monde 500
1983

 Vice-champion du monde 500

Vainqueur des 200 miles de Daytona

Vainqueur des 200 Miles de Daytona



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