YZ250 (1988)
Esthétiquement, cette YZ250 de 1988 se différencie au premier coup d’œil de sa devancière : outre le nouveau graphisme des ouïes de refroidissement, les jantes ne sont plus de coloris or, mais argenté, tout comme le moteur, passé du noir à l’argent.
Cette YZ250 reprend le style des YZM d’usine. Un soin tout particulier a été attaché à la position du pilote, qui peut désormais se caler encore plus loin à l’avant grâce à une selle qui monte pratiquement jusqu’au bouchon de réservoir. Plusieurs changements ont été apportés aussi bien au bloc cylindre qu’aux carters moteur. Une nouvelle disposition des lumières et un repositionnement de la valve de l’YPVS permettent des accélérations plus rapides à bas et moyens régimes. La boîte utilise des arbres plus minces et des engrenages plus solides, ce qui entraîne une transmission plus légère et résistante pour absorber cette puissance supplémentaire. L’influence du couple sur la suspension arrière est minimisée par la position de l’arbre de sortie de boîte placé au plus près de l’axe du bras oscillant. Pour que les changements de vitesse puissent s’effectuer sans à-coups, l’axe du sélecteur a été rapproché et mis au même niveau que le repose-pied. Une pompe à eau plus puissante et un circuit de refroidissement de plus grande capacité maintiennent le moteur à une température constante. De nouveaux conduits de circulation du liquide dans les carters améliorent également le refroidissement au niveau de l’échappement.
La fourche de l’YZ250 est également inédite. Il s’agit d’une suspension à cartouche, utilisant un ensemble de disques et de clapets perforés, pour un meilleur refroidissement et une réduction de la constitution de bulles d’air dans l’huile. Elle s’avère réglable en compression, précharge et détente. L’amortisseur arrière a été développé par Yamaha en collaboration avec les ingénieurs Ohlins, étudié pour offrir de meilleurs résultats à faible vitesse. Un nouveau rapport de biellettes, un bras oscillant plus long et plus léger diminuent le phénomène de talonnage de la suspension.
Des goussets de renfort placés aux endroits les plus sollicités, combinés à des tubes arrière à large diamètre, permettent au cadre double berceau de perdre du poids tout en gagnant en solidité.
Avec une version ‘usine de cette machine, le Hollandais John Van den Berk va remporter un titre de Champion du monde en 1988, un an après celui décroché sur une YZ125.
Moteur | monocylindre deux-temps, refrodissement liquide, admission par clapets |
Cylindrée |
246 cm3 |
Alésage x course | 68 x 68 mm |
Puissance | 53,8 ch à 8 000 tr/min |
Couple | 5,11 mkg à 7 000 tr/min |
Graissage | Premix |
Carburation | Mikuni VM38SS |
Allumage | décharge du condensateur |
Démarrage | Kick |
Boîte de vitesse | 5 rapports en prise constante |
Transmission finale | chaîne |
Cadre | simple berceau tubulaire dédoublé en acier |
Suspension avant | fourche télescopique |
Suspension arrière | suspension Monocross |
Frein avant | simple disque, diam. 230 mm |
Frein arrière | simple disque, diam. 220 mm |
Pneu avant | 80/100-21 51M |
Pneu arrière | 110/100-18 68M |
Garde au sol | 340 mm |
Réservoir | 8 litres |
Poids à sec | 97 kg |
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